Les obligations du propriétaire, trouvez toutes les réponses à vos questions.


Le choix d’un locataire est une étape cruciale pour tout propriétaire immobilier, car cela peut affecter la rentabilité et la tranquillité de votre investissement. Afin de ne pas vous tromper, n’hésitez pas à faire appel aux services de notre agence de gestion locative : Neoloc.


Voici quelques étapes pour vous aider à choisir un bon locataire :


Mettez la propriété en ligne pour attirer des locataires. Décrivez clairement les caractéristiques de la propriété et les critères de sélection que vous recherchez chez un locataire.


Demandez aux candidats locataires de remplir une demande de location, qui comprendra des informations sur leur historique de location, leur emploi, leurs revenus… Vérifiez les antécédents du locataire potentiel en contactant ses précédents propriétaires, en vérifiant son emploi, en demandant des références et en effectuant une vérification de crédit.


Entretenez un dialogue avec le locataire potentiel pour comprendre ses besoins, ses motivations et sa personnalité. Évaluez sa communication, sa politesse et sa fiabilité. Choisissez le locataire le plus qualifié. Une fois que vous avez évalué tous les candidats, choisissez le locataire le plus qualifié, soit qui a une bonne histoire de location et un emploi stable. N’oubliez pas de vérifier les références du locataire et de vous assurer qu’il répond aux critères de sélection établis. En choisissant soigneusement votre locataire, vous pouvez minimiser les risques de retards de paiement, de dommages à la propriété ou d’autres problèmes potentiels.


Le choix des colocataires pour votre logement en location peut être un processus délicat, car vous devez non seulement trouver des personnes qui sont fiables et respectueuses, mais aussi des personnes qui ont des styles de vie compatibles. Pour cela, il est nécessaire d’établir des critères clairs. Avant de chercher des colocataires, déterminez les critères de sélection que vous souhaitez utiliser. Cela peut inclure des considérations telles que l’âge, le sexe, les habitudes de vie, les antécédents de location, les références et le revenu.


Suivez ensuite le processus de recherche habituel. Une fois que vous avez évalué tous les candidats, choisissez des colocataires qui ont un mode de vie compatible avec les autres occupants de la propriété. Assurez-vous également que les colocataires choisis ont une bonne histoire de location et sont financièrement stables.


Il est important de noter que le choix des colocataires peut être plus complexe que la sélection d’un locataire unique, car vous devez trouver des personnes qui conviennent les unes aux autres en plus de répondre aux critères de location standard. Cependant, en suivant ces étapes, vous pouvez choisir des colocataires qui conviennent à votre propriété et créer un environnement de vie confortable pour tous.


Voici les principaux documents que le propriétaire doit demander au locataire :


– Une pièce d’identité : une copie de la carte d’identité ou du passeport permet de vérifier l’identité du locataire.


– Un justificatif de domicile : les 3 dernières quittances de loyer ou la taxe foncière dans le cas où le locataire est aussi propriétaire.


– Un contrat de travail ou une attestation de revenus : en l’occurrence, les 3 derniers bulletins de salaire et le contrat de travail. Ces documents permettent de vérifier que le locataire –
dispose de revenus suffisants pour payer le loyer. Si le locataire est étudiant, il faudra sa carte étudiante et son contrat de stage s’il en possède un.


– Un dernier avis d’imposition ou une déclaration de revenus : ces documents permettent de vérifier le niveau des revenus du locataire et sa capacité à payer le loyer.


– Une attestation d’assurance habitation : le locataire est tenu de souscrire une assurance habitation pour couvrir les risques liés à l’occupation du logement.


– Il est important de noter que le propriétaire ne peut pas demander tous les documents qu’il souhaite au locataire. La liste des documents autorisés est limitée par la loi et ne doit pas porter atteinte aux droits fondamentaux du locataire, tels que le respect de la vie privée. Le propriétaire doit également respecter les règles de non-discrimination et ne doit pas demander de documents qui pourraient être considérés comme discriminatoires, tels que des informations sur l’orientation sexuelle, l’âge ou la religion du locataire.


En France, la location meublée est régie par des règles spécifiques qui définissent les obligations du propriétaire. Il doit en autre, fournir un logement décent avec le mobilier nécessaire. Pour les locations meublés, voici les obligations du propriétaire :


– Literie avec couette ou couverture,


– Volets ou rideaux dans les chambres,


– Plaques de cuisson, Four ou four à micro-onde, Réfrigérateur, Congélateur ou compartiment à congélation du réfrigérateur d’une température maximale de -6°,


– Vaisselle en nombre suffisant pour que les occupants puissent prendre les repas,


– Ustensiles de cuisine,


– Table, Sièges, Étagères de rangement, Luminaires,


– Matériel d’entretien ménager adapté aux caractéristiques du logement (aspirateur s’il y a de la moquette, balai et serpillière pour du carrelage…).


En tant que propriétaire, vous pouvez imputer certaines charges à vos locataires. Les charges imputables au locataire peuvent varier en fonction des lois et des règles applicables dans votre région, ainsi que des dispositions spécifiées dans le contrat de location. Voici une liste des charges que vous pouvez généralement imputer à vos locataires :


– Charges locatives : les charges locatives incluent les frais de services publics (électricité, gaz, eau), les charges de copropriété, les frais de nettoyage des parties communes et les frais d’entretien des espaces extérieurs.


– Taxe d’enlèvement des ordures ménagères : dans certaines régions (c’est le cas à Lyon), les propriétaires sont tenus de payer une taxe pour l’enlèvement des ordures ménagères. Cette taxe peut être imputée aux locataires.


– Assurance habitation : les locataires doivent souscrire une assurance habitation pour couvrir les dommages qu’ils pourraient causer à la propriété et pour protéger leur propre contenu.


– Réparations mineures : les locataires peuvent être tenus de payer pour les réparations mineures qui ne sont pas de la responsabilité du propriétaire, comme le remplacement d’une ampoule, la réparation d’un robinet ou encore reboucher un trou.


– Redevance pour l’utilisation de certains équipements : si la propriété dispose d’équipements tels qu’un garage, une buanderie ou une piscine, le propriétaire peut imputer une redevance pour l’utilisation de ces équipements.


– Il est important de noter que les charges imputables au locataire doivent être clairement spécifiées dans le contrat de location, afin d’éviter toute confusion ou malentendu. Il est également conseillé de faire régulièrement le point avec le locataire sur ces charges pour éviter les problèmes de paiement.


En plus du loyer, un locataire peut avoir à payer plusieurs autres charges en fonction des dispositions prévues dans le contrat de location ou la réglementation en vigueur. Voici les principales charges locatives que le locataire peut avoir à payer :


– Les charges récupérables : Ce sont des charges liées à l’usage de l’immeuble ou de ses équipements, telles que les charges de copropriété, les charges d’ascenseur, les charges de chauffage, d’eau, d’électricité, d’internet, de nettoyage, etc. Ces charges sont récupérables par le propriétaire auprès du locataire, qui doit les rembourser en plus du loyer. Les charges récupérables doivent être détaillées dans le contrat de location.


– La taxe d’ordures ménagères : Cette taxe est due par le locataire et peut être récupérée par le propriétaire sous certaines conditions, notamment si elle est incluse dans les charges locatives.


– Les assurances : Le locataire doit souscrire une assurance habitation pour couvrir les risques locatifs, tels que les incendies, les dégâts des eaux, les vols, etc.


– Les frais de réparation locative : Le locataire est responsable de l’entretien courant du logement et doit prendre en charge les réparations locatives, c’est-à-dire les travaux de petite ampleur nécessaires à l’usage normal du logement. Ces frais peuvent inclure le remplacement des joints, le changement des ampoules, etc.


– La caution : Le propriétaire peut demander au locataire de verser une caution à l’entrée dans les lieux. Cette somme est destinée à couvrir les éventuels impayés de loyer ou les dégradations causées par le locataire. Le montant de la caution est plafonné par la loi et ne peut pas dépasser un certain montant.


Le propriétaire d’un bien immobilier est responsable de son locataire vis-à-vis de la copropriété. En effet, le propriétaire est tenu d’informer le locataire des règles et des obligations de la copropriété. Ainsi, il se doit de veiller à ce que le locataire respecte ces règles et de prendre les mesures nécessaires si le locataire ne respecte pas les règles de la copropriété.


Le règlement de copropriété est le document qui régit les relations entre les copropriétaires et définit les règles de vie en communauté. Le propriétaire doit fournir une copie du règlement de copropriété au locataire et l’informer de ses obligations. Le locataire est tenu de respecter les règles de la copropriété, telles que les règles de stationnement, de bruit, d’entretien des parties communes, etc.


Si le locataire ne respecte pas les règles de la copropriété, le propriétaire peut être tenu responsable des actions de son locataire. Par exemple, si le locataire organise des fêtes bruyantes ou gêne les voisins, le propriétaire peut être tenu responsable des dommages causés aux tiers. De même, si le locataire ne respecte pas les règles d’entretien des parties communes, le propriétaire peut être tenu responsable des dommages causés à la copropriété.


En résumé, le propriétaire d’un bien immobilier loué est responsable des actions de son locataire envers la copropriété. Il doit informer le locataire des règles et des obligations de la copropriété et veiller à ce que le locataire les respecte. Si le locataire ne respecte pas les règles de la copropriété, le propriétaire peut être tenu responsable des actions de son locataire.


Vous pouvez interdire certaines activités à votre locataire pour protéger votre propriété, respecter les règles de copropriété, ou éviter les nuisances pour les voisins. Voici une liste de quelques interdictions courantes que vous pouvez imposer à votre locataire :


– Sous-location non autorisée

Vous pouvez interdire à votre locataire de sous-louer la propriété sans votre consentement écrit préalable.


– Animaux domestiques

Vous pouvez interdire la présence d’animaux domestiques ou imposer des restrictions à leur présence, tels que les espèces, la taille ou le nombre d’animaux admis.


– Travaux sans autorisation

Vous pouvez interdire les modifications structurelles de la propriété, comme la démolition de murs, la réalisation d’un trou ou la construction d’une extension, sans votre consentement écrit préalable.


– Activités commerciales

Vous pouvez interdire à votre locataire de mener des activités commerciales dans la propriété sans votre autorisation écrite préalable.


– Nuisances sonores

Vous pouvez interdire au locataire de produire des nuisances sonores excessives, qui pourraient perturber les voisins et être considérées comme une infraction aux règles de copropriété.


– Odeurs

Vous pouvez interdire les productions d’odeurs au sein de la copropriété comme la cigarette ou les barbecues.


Il est important de noter que les interdictions doivent être clairement spécifiées dans le contrat de location, afin que le locataire en soit informé et que vous puissiez faire respecter les règles. Les interdictions doivent également être raisonnables et conformes aux lois et règlements applicables dans votre région.


En France, lorsqu’un propriétaire immobilier loue un bien, il doit déclarer le nouveau locataire aux impôts. Cette déclaration doit être faite auprès du service des impôts des entreprises (SIE) dont dépend le bien immobilier, et ce, dans les 15 jours suivant la signature du contrat de location. Pour cela il doit se connecter sur le site impot.gouv.


Le propriétaire doit remplir le formulaire Cerfa n°15776*01, également appelé « Déclaration de mise en location », et l’envoyer au SIE. Ce formulaire contient des informations sur le bien immobilier, le propriétaire et le locataire.


En déclarant le nouveau locataire, le propriétaire permet à l’administration fiscale de mettre à jour la base de données des contribuables et de calculer le montant des impôts fonciers et de la taxe d’habitation, qui sont basés sur la situation locative du bien immobilier.


Il est important de noter que la déclaration de mise en location est obligatoire pour tous les propriétaires qui louent un bien immobilier en France, quelle que soit la durée du bail ou le type de location (meublée ou non meublée). Si le propriétaire ne déclare pas le nouveau locataire aux impôts, il risque une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 euros.


En résumé, le propriétaire immobilier doit déclarer le nouveau locataire aux impôts en remplissant le formulaire Cerfa n°15776*01 et en l’envoyant au service des impôts des entreprises (SIE) dans les 15 jours suivant la signature du contrat de location.


Vous pouvez augmenter le loyer entre deux locataires à condition de respecter l’indice de révision des loyers publié chaque trimestre par l’INSEE.


L’indice de référence des loyers (IRL) est l’indice de révision des loyers publié chaque trimestre par l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE) en France. L’IRL est utilisé pour réviser les loyers des locations d’habitation en cours de bail, conformément à la loi française.


L’IRL est basé sur l’indice des prix à la consommation (IPC) et mesure l’évolution du coût de la vie en France. Il est calculé en fonction de la moyenne des douze derniers mois de l’IPC, en excluant les produits de première nécessité.


L’INSEE publie l’IRL chaque trimestre, généralement au cours de la deuxième quinzaine du mois de janvier, avril, juillet et octobre. L’IRL est ensuite utilisé pour réviser les loyers des locations en cours de bail, en fonction d’une formule de calcul spécifique.


Il est important de noter que l’IRL ne s’applique qu’aux locations d’habitation soumises à la loi française. Les locations meublées, les locations saisonnières, les locations commerciales et professionnelles ne sont pas concernées par l’IRL.


En tant que propriétaire, vous devez donner un préavis écrit à votre locataire avant d’augmenter le loyer. Le préavis dépend des règles et des lois locatives de votre pays ou région.


En France, il est nécessaire d’avertir votre locataire 1 mois avant la date anniversaire du bail.


Lorsque vous donnez un préavis d’augmentation de loyer, vous devez également indiquer clairement le nouveau montant du loyer ainsi que la date à laquelle il entrera en vigueur. Cela donne à votre locataire suffisamment de temps pour décider s’il souhaite rester dans la propriété ou chercher un autre logement s’il ne peut pas se permettre de payer le nouveau loyer.


Il est important de suivre les procédures légales et de donner le préavis suffisant pour éviter tout différend avec votre locataire et pour assurer une transition en douceur.


Si votre locataire est parti sans payer son loyer ou sans régler les charges locatives dues, vous pouvez faire appel à un huissier : si le locataire ne répond pas à vos sollicitations, vous pouvez faire appel à un huissier pour faire une tentative de signification à son ancienne adresse. L’huissier peut également vérifier si le locataire a laissé une adresse de correspondance ou une nouvelle adresse.


Lorsqu’un locataire ne paie pas son loyer, il est important d’agir rapidement et de suivre les procédures légales pour protéger vos droits en tant que propriétaire. Voici les étapes que vous pouvez suivre :


– Envoyez une lettre de rappel.


Si le locataire n’a pas payé le loyer à la date prévue, envoyez-lui une lettre de rappel pour lui rappeler son obligation de paiement et pour lui demander de régler le montant dû dès que possible. Si la situation continue, engagez un dialogue. Essayez de communiquer avec votre locataire pour comprendre pourquoi il n’a pas payé le loyer. Il peut y avoir des raisons telles qu’une difficulté financière temporaire ou un retard de salaire. Il est important de traiter avec compassion et de trouver des solutions mutuellement acceptables.


– Envoyez une mise en demeure par LRAC.


Si le locataire ne répond pas à vos rappels et ne paie toujours pas le loyer, vous pouvez envoyer un avis d’expulsion ou de cessation de bail conformément aux règles et aux lois locales.


– Entamez une procédure judiciaire.


Si le locataire ne coopère pas avec l’avis d’expulsion ou le recouvrement de créances, vous pouvez entamer une procédure judiciaire pour récupérer les loyers impayés et obtenir l’expulsion du locataire conformément aux règles et aux lois locales. Faites appel à un avocat ou un service de recouvrement de créances pour récupérer les loyers impayés et pour engager des procédures judiciaires si nécessaire.


Il est important de suivre les procédures légales pour éviter toute accusation de pratiques de recouvrement de créances abusives ou de discrimination. Assurez-vous de consulter les lois et les règles locales avant d’entreprendre toute action.


Afin d’éviter au maximum cette situation, ne prenez pas de risques et faites appel aux services de notre agence Néoloc.


Les dégradations les plus fréquentes :


Ménage / joint salle de bain / Casse de mobilier / Traces et trous sur les murs


En tant que propriétaire, vous pouvez facturer les dégradations de l’habitation à vos locataires. En effet, les locataires sont responsables de la préservation de la propriété pendant la durée du bail. Ils devront donc réparer ou indemniser toutes les dégradations causées. Voici quelques exemples de dégradations courantes qui peuvent être imputables au locataire :


– Trous dans les murs


Les trous dans les murs, qu’ils soient causés par la fixation d’étagères, de cadres ou de crochets, sont considérés comme des dégradations imputables au locataire.


– Rayures ou marques sur les sols


Les rayures, les marques ou les taches sur les sols peuvent être causées par des meubles ou des objets lourds, ou par l’utilisation inappropriée de produits de nettoyage.


– Portes endommagées


Les portes peuvent être endommagées par une utilisation excessive, des coups ou des chocs.


– Équipements endommagés


Les équipements fournis avec la propriété, tels que les appareils électroménagers, les luminaires et les prises électriques, peuvent être endommagés par une utilisation abusive ou un manque de soins.


– Peinture abîmée


Les dégradations de la peinture sur les murs, plafonds ou portes peuvent être causées par des marques de doigts, des coups ou des frottements.


– Salle de bain et cuisine


Les équipements de salle de bain et de cuisine, tels que les robinets, les éviers et les baignoires, peuvent être endommagés par une utilisation abusive ou un manque d’entretien.


Il est important de noter que la liste des dégradations imputables au locataire n’est pas exhaustive et peut varier en fonction de la propriété et des conditions du bail. Le propriétaire doit effectuer un état des lieux d’entrée et de sortie pour évaluer les éventuelles dégradations causées par le locataire. Si des dégradations sont constatées, le propriétaire peut déduire le coût des réparations ou de la remise en état de la caution du locataire.


En France, le locataire est généralement tenu de rendre le logement dans l’état dans lequel il l’a trouvé à l’entrée dans les lieux, sauf si des dégradations ont été causées par une cause non imputable au locataire, ou si des travaux ont été effectués avec l’accord écrit du propriétaire.


Cela signifie que le locataire n’est pas automatiquement tenu de refaire les peintures à la fin de son contrat de location, sauf si cela est prévu dans le contrat de location ou si les peintures sont endommagées ou dégradées à cause de son comportement ou de celui des personnes qu’il a hébergées dans le logement. Dans ce cas, le locataire doit remettre en état les peintures endommagées et effectuer les travaux nécessaires pour rendre le logement dans son état d’origine.


Il est important de noter que le propriétaire ne peut pas exiger que le locataire refasse les peintures ou les tapisseries à chaque changement de locataire, sauf si cela est justifié par un motif valable, tel qu’un changement de couleur ou une remise à neuf de l’ensemble du logement. Dans tous les cas, les travaux de rénovation et de remise en état du logement doivent être prévus dans le contrat de location et doivent respecter les dispositions légales en vigueur.


En résumé, le locataire n’est pas automatiquement tenu de refaire les peintures, sauf si cela est prévu dans le contrat de location ou si les peintures sont endommagées ou dégradées à cause de son comportement. Si des travaux de rénovation sont nécessaires à la fin du contrat de location, ils doivent respecter les dispositions légales en vigueur et faire l’objet d’un accord entre le propriétaire et le locataire.


En principe, les travaux d’entretien courant du logement et les petites réparations sont à la charge du locataire :


– L’entretien courant du logement


Le locataire est tenu d’effectuer les travaux d’entretien courant du logement, tels que le nettoyage régulier, le changement des ampoules ou le débouchage des canalisations.


-Les petits travaux


Le locataire est également tenu de réaliser les petits travaux qui sont nécessaires pour assurer la sécurité et l’hygiène du logement, tels que le remplacement des fusibles, le graissage des gonds de porte ou refaire les joints de la salle de bain.


En revanche, les travaux importants qui sont liés à la structure ou à la solidité du logement, tels que les travaux de rénovation ou de mise aux normes, sont à la charge du propriétaire.


Il est important de noter que la liste des travaux à la charge du locataire peut varier en fonction du contrat de location et des usages locaux. Il est donc recommandé de se référer au contrat de location pour connaître précisément les obligations du locataire en matière d’entretien et de réparation du logement.


En France, il est interdit de couper l’eau d’un locataire pour quelque raison que ce soit, même en cas d’impayés de loyer ou de charges. L’accès à l’eau potable est considéré comme un droit fondamental, et toute personne a le droit d’accéder à l’eau pour ses besoins domestiques.


Couper l’eau d’un locataire est une infraction pénale et peut entraîner des sanctions financières et pénales importantes pour le propriétaire, notamment des amendes pouvant atteindre 15 000 euros et des peines de prison.


Non, le propriétaire ne peut pas couper l’électricité ou le gaz d’un locataire en cas d’impayé de loyer ou de charges locatives, car cela constitue une violation des droits du locataire. En effet, l’accès à l’électricité et au gaz est considéré comme un droit fondamental et indispensable pour vivre dans des conditions décentes.


Le propriétaire doit donc trouver d’autres moyens pour obtenir le paiement des sommes dues par le locataire, en respectant les règles de procédure en vigueur. Le propriétaire peut notamment engager une procédure en justice pour obtenir le paiement des sommes dues et faire constater la résiliation du bail.


Il est important de noter que le propriétaire qui coupe l’électricité ou le gaz d’un locataire est passible de sanctions pénales, pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. En outre, le locataire peut engager une action en justice pour obtenir réparation du préjudice subi.


En France, les propriétaires sont tenus de respecter un certain nombre de normes électriques obligatoires pour garantir la sécurité des occupants d’un logement. Voici les principales mises aux normes électriques obligatoires pour les propriétaires :


Les installations électriques doivent être conformes aux normes en vigueur, notamment la norme NF C 15-100. Cette mise aux normes doit être réalisée par un électricien professionnel, qui établit ensuite un certificat de conformité.


Le disjoncteur différentiel est un dispositif de sécurité qui permet de couper l’alimentation électrique en cas de fuite de courant. Il est obligatoire dans les installations électriques depuis 1975.


Toutes les installations électriques doivent être équipées de prises de terre. Les prises de terre permettent d’assurer la sécurité des personnes en cas de court-circuit.

Les dispositifs de protection contre les surintensités (fusibles, disjoncteurs…) permettent de protéger les installations électriques et les appareils électroménagers contre les risques de surcharge électrique.


Les propriétaires sont tenus de vérifier régulièrement l’état des équipements électriques (prises, interrupteurs, câbles…) et de les remplacer en cas de défaut.

En cas de vente ou de location d’un logement, le propriétaire doit fournir un diagnostic électrique qui atteste de la conformité de l’installation électrique aux normes en vigueur. Il est également recommandé de réaliser un contrôle tous les 5 à 10 ans.


En France, l’expulsion d’un locataire est possible mais elle est encadrée par des règles strictes et ne peut être effectuée qu’après une procédure légale. En effet, l’expulsion d’un locataire ne peut être prononcée que par un juge, après une procédure en justice. Le propriétaire ne peut pas expulser un locataire de sa propre initiative, même en cas d’impayés de loyer ou de charges. Cependant, il peut activer la clause résolutoire.


La clause résolutoire est une clause prévue dans le contrat de location qui permet au propriétaire de mettre fin au bail en cas de manquement du locataire à certaines obligations contractuelles, telles que le non-paiement du loyer ou des charges locatives. Elle ne peut être activée qu’après une mise en demeure adressée par le propriétaire au locataire par lettre recommandée avec accusé de réception, l’invitant à régulariser sa situation dans un délai fixé par la loi. Ce délai doit être raisonnable et doit permettre au locataire de régulariser sa situation.


Si le locataire ne régularise pas sa situation dans le délai imparti, le propriétaire peut engager une procédure en justice pour faire constater la résiliation du bail et obtenir une décision judiciaire d’expulsion.


Il est important de noter que la clause résolutoire ne peut être activée que pour des manquements graves du locataire et qu’elle doit être prévue dans le contrat de location. Par ailleurs, elle ne peut pas être activée pour des motifs mineurs ou pour des retards de paiement de loyers ou de charges de faible importance.


En résumé, la clause résolutoire peut être activée par le propriétaire d’un bien immobilier loué en cas de manquement grave du locataire à ses obligations contractuelles, après une mise en demeure et un délai raisonnable. Elle ne peut être activée que pour des motifs graves et doit être prévue dans le contrat de location. Si le locataire ne régularise pas sa situation dans le délai imparti, le propriétaire peut engager une procédure en justice pour faire constater la résiliation du bail et obtenir une décision judiciaire d’expulsion.


La taxe foncière est un impôt qui est dû par le propriétaire d’un bien immobilier au 1er janvier de l’année d’imposition. En tant que propriétaire, vous êtes donc responsable du paiement de la taxe foncière, que vous louiez ou non votre bien immobilier.


La taxe d’habitation est un impôt qui n’existe plus depuis le 01/01/2023.


Il n’existe pas d’obligation d’isolation à proprement parler mais une obligation de performance énergétique (loi climat).


La loi Climat et Résilience, promulguée en août 2021, contient plusieurs dispositions relatives aux biens immobiliers en France. Cette loi a pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de renforcer la résilience du pays face aux changements climatiques.


Voici quelques-unes des principales mesures de la loi Climat et Résilience concernant les biens immobiliers :


L’interdiction des passoires thermiques : À partir de 2023, les logements classés en F ou en G (c’est-à-dire les passoires thermiques) ne pourront plus être mis en location. À partir de 2028, cette interdiction sera étendue aux ventes de ces mêmes logements.


L’obligation de rénovation énergétique : À partir de 2023, les propriétaires devront réaliser des travaux de rénovation énergétique dans leur logement s’ils souhaitent le mettre en location. Cette obligation concernera d’abord les logements classés en F ou en G, puis sera étendue progressivement à d’autres classes énergétiques.

La mise en place d’un « diagnostic de performance climatique » : À partir de 2023, les annonces de vente et de location de biens immobiliers devront inclure un diagnostic de performance climatique, qui évaluera l’empreinte carbone du logement.


Il est tout à fait possible d’être à la fois propriétaire et locataire en France. En effet, il n’y a pas de règle légale qui interdit cette situation.


Par exemple, une personne peut être propriétaire de sa résidence principale, tout en étant locataire d’un logement à proximité de son lieu de travail. Cette situation est assez courante, notamment dans les grandes villes où les prix de l’immobilier sont élevés.


Cependant, il est important de noter que le fait d’être propriétaire et locataire peut avoir des implications fiscales et financières, spécialement en ce qui concerne les impôts et les charges.


D’un point de vue légal, rien n’interdit à une personne d’être locataire de plusieurs logements simultanément, à condition de respecter les dispositions légales en vigueur pour chaque
location. Cependant, il est important de noter que le fait d’être locataire de deux logements ne dispense pas de ses obligations en tant que locataire, telles que le paiement des loyers et des charges, l’entretien du logement, etc.


Oui, en tant que locataire, il est tout à fait possible d’héberger quelqu’un chez soi, à condition de respecter certaines règles et de vérifier que cela ne va pas à l’encontre des dispositions légales et contractuelles en vigueur.


Tout d’abord, il est important de vérifier que votre contrat de location n’interdit pas l’hébergement de tiers dans le logement. Certains contrats de location peuvent inclure des clauses restrictives à ce sujet, notamment pour des raisons de sécurité ou d’assurance.


Ensuite, si vous envisagez d’héberger quelqu’un, il est recommandé d’en informer votre propriétaire ou votre bailleur, par courrier ou par email. Cela vous permettra de vous assurer que l’hébergement est autorisé, et de discuter des éventuelles conditions ou restrictions à respecter.


Il est également important de noter que l’hébergement de tiers dans le logement ne doit pas entraîner de nuisances pour le voisinage, ni causer de dégradations ou de dommages au logement. Vous êtes responsable de la bonne utilisation du logement et devez veiller à ce que l’hébergement ne génère pas de troubles.


Enfin, il est conseillé de formaliser l’hébergement par écrit, en rédigeant une convention d’hébergement. Cette convention précisera notamment les conditions de l’hébergement (durée, modalités de paiement, etc.), ainsi que les obligations et responsabilités de chacun. En revanche, pour sous-louer votre appartement, vous devez avoir l’accord de votre propriétaire.